• Le lait est-il vraiment bon pour notre santé ?

    Si le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande officiellement de consommer 3 à 4 produits laitiers par jour, l’École de Santé Publique de Harvard n’en préconise que 0 à 2.

    En France, les produits laitiers sont partout et les autorités de santé continuent de nous recommander vivement d’en manger. Leur “argument phare” : nous prémunir des maladies osseuses ainsi que des fractures.

     

    En 2002, l’OMS reconnaît pourtant un « paradoxe du calcium » : si les habitants des régions les plus consommatrices de lait (pays scandinaves) ont les os plus grands, ils ont aussi les taux les plus élevés de fractures du col du fémur. Inversement, les habitants des régions les moins consommatrices (Asie, Afrique…) ont les taux de fractures les plus bas que nous connaissons. Coïncidence ou réalité ?

     

    Les produits laitiers consommés actuellement sont industriels.
    Ils proviennent du lait de vaches élevées avec des farines et des traitements antibiotiques. Les quantités qui leur sont administrées sont 100% plus élevées qu’il y a 25 ans.
    Les vaches laitières meurent prématurément et sont atteintes le temps de leur courte vie de nombreuses maladies, carences, et infections. Par exemple, aux USA, 80% d’entre elles sont atteintes de leucémie.
    Consommer le lait de vaches malades est-il dangereux pour notre santé ?
    Les produits laitiers sont de plus en plus suspectés par la communauté scientifique d’être à l’origine de nombreuses maladies chez le consommateur occidental.

     

    • Un facteur d’intolérance

    70% de la population mondiale est intolérante aux protéines de lait à l’âge adulte.
    L’allergie au lait, plus rare, peut s’avérer grave, voire mortelle (moins de 1% de la population).
    Les personnes intolérantes ne produisent pas en quantité suffisante le lactase, enzyme qui permet de digérer le lactose (sucre du lait).
    Le lactose arrive donc dans leur intestin sans avoir été digéré au préalable, ce qui provoque des douleurs abdominales, des diarrhées, ou des ballonnements.

    L’intolérance aux protéines de lait de vache est toujours aussi fréquente chez les nouveau-nés (2 à 3%).
    Un tiers des enfants nourris au lait de vache est déficient en fer, ou anémique.
    La réaction allergique aux protéines de lait peut causer des saignements de la muqueuse intestinale, donc une diminution de l’hémoglobine.

    Une vérité essentielle que les industriels veulent à tout prix nous cacher : intolérants ou non, les enfants élevés avec des substituts de laits végétaux ont une croissance normale, et ne présentent pas de carences spécifiques.

    Attention – La réglementation actuelle n’oblige pas les industriels à indiquer la présence de protéines de lait dans leurs produits. Soyez vigilants aux listes d’ingrédients recensés sous les noms suivants :
    Albumine, Crème, Beurre, Caséine, Caséinate, Lactoglobuline, Lactalbulmine, Poudre de lait, Lactose, Fromage, Lactosérum, Babeurre, Graisse butyrique, Galactose, Globuline, Yaourt, Ferments lactiques, E270 (acide lactique), E325 (lactate de sodium), E326 (lactate de potassium), E327 (lactate de calcium)

    L’intolérance alimentaire, longtemps invisible, ne doit pas être négligée.
    Si les réactions du système immunitaire ne sont pas toujours immédiates, les sollicitations continues auxquelles il doit répondre favorisent l’installation de maux bénins qui souvent évoluent en maladies chroniques avec le temps.

     

    • Calcium et ostéoporose : un paradoxe insidieux

    L’argument le plus souvent utilisé en faveur du lait est son rôle de développement et de soutien du tissu osseux grâce au calcium qu’il apporte.
    Les protéines de lait sont les éléments bâtisseurs du squelette pendant la période de l’enfance.
    Elles en assurent le bon développement et la solidité. Passé le stade de la croissance, elles deviennent difficiles à assimiler.

     

    Pourquoi :
    Le calcium issu du lait contient de l’acide phosphorique qui a un effet acidifiant sur l’organisme et provoque des pertes calciques.
    L’organisme, pour combattre l’attaque acide, libère de fortes quantités de carbonate de calcium qu’il puise dans ses os et tissus, et ce faisant, les fragilise.

    Il contient également du cholestérol, des graisses polyinsaturées, et protéines, tellement difficiles à éliminer, que le corps n’a d’autre choix que de recourir à son propre calcium pour s’en défendre. Les dépenses inutiles et répétées des citrates de calcium contenues par notre squelette ne font à terme que l’appauvrir et le dégrader.
    Consommer des produits laitiers fait également chuter la vitamine D de manière significative, alors que le but même de cette molécule est de permettre la fixation du calcium dans les os.

     

    L’autre adage voudrait que le lait protège de la maladie dite des os poreux, ou ostéoporose.
    Avant d’être causée par un déficit d’apport en calcium, cette maladie relève, en plus de possibles origines génétiques et héréditaires, de problèmes inflammatoires chroniques.
    Le lait étant un puissant agent pro-inflammatoire, il ne fait que l’aggraver !


    Les seuls nutriments capables de prévenir la maladie sont d’origine végétale : bore, potassium, magnésium.

    L’exposition au soleil qui permet de synthétiser la vitamine D, un apport régulier de vitamine K, et l’activité physique, jouent également un rôle majeur.
    Il n’existe aujourd’hui aucune preuve scientifique que la consommation de produits issus du lait protège les os des risques de fractures.
    Aucune étude non plus n’a démontré jusqu’à présent que la consommation de produits laitiers protégeait de l’ostéoporose.
    La présence de la maladie prévaut d’ailleurs dans les pays qui en sont les premiers consommateurs (pays scandinaves, Australie).

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    Aliments végétaux riches en calcium (pour comparaison, le lait de vache en contient 113 mg / 100 g) :
    Algues Wakamé : 1.300 mg / 100 g
    Tofu : 350 mg / 100 g
    Persil : 250 mg / 100 g
    Amandes : 250 mg / 100 g
    Epinards : 168 mg / 100 g
    Cresson : 210 mg / 100 g
    Chocolat : 105 mg / 100 g
    Brocoli : 76 mg / 100 g
    Haricots verts : 60 mg / 100 g
    Haricots blancs : 60 mg / 100 g
    Figues : 64 mg / 100 g
    Oranges : 52 mg / 100 g

    Apports quotidiens de calcium recommandés :
    Enfants : 800 mg / jour, Adolescents : 1.200 mg / jour, Adultes : 800 mg à 1.000 mg / jour,
    Seniors : 1.200 g / jour, Femmes enceintes : 1.000 mg à 1.200 g / jour

    Eaux minérales riches en calcium :
    1 L de lait = 1.200 mg de calcium
    1 L d’eau minérale = 100 à 600 mg de calcium
    Hepar : 555 mg / Litre
    Courmayeur : 553 mg / Litre
    Contrex : 550 mg / Litre

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    Le lait n’apporte pas les bienfaits que l’industrie nous promet.

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    Plusieurs études en témoignent :
    – le British Journal of Cancer a récemment révélé que les personnes intolérantes au lactose, et n’en consommant pas, couraient moins de risques de développer certains types de cancers, tels ceux des ovaires ou du pancréas.
    – Les chercheurs suédois ont suivi une population de 22.788 intolérants au lactose et croisé leurs incidences de cancer, avec le registre national suédois des cancers, révélant ainsi que leurs risques étaient diminué de 39% pour le cancer des ovaires et de 45% pour celui des poumons.

    On ne connaît pas encore exactement le mécanisme des substances contenues dans le lait sur le développement des cancers, mais un apport élevé en calcium et en facteurs de croissance, ainsi que la présence de nombreux éléments toxiques, sont aujourd’hui incriminés.


    Les médecins recommandent-ils à leurs patients atteints du cancer d’en stopper la consommation ? Leur disent-ils aussi que les produits laitiers sont responsables de la formation de tissus gras qui deviennent cancérigènes dès lors qu’ils se trouvent en excès ?

     

    Les produits laitiers sont donc au banc des accusés. Leur consommation, associée ou non, à une mauvaise hygiène de vie (boire, fumer, stress…) constituerait bien un risque supplémentaire.

     

    À savoir – Les nouveaux traitements du cancer sont des anti-facteurs de croissance. Si les produits laitiers contiennent des facteurs de croissance en grandes quantités, pourquoi les consommer pour ensuite les combattre en absorbant leurs antagonistes ?

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    Le lait facteur accélérateur des cancers

     

    Le lien entre consommation de lait et cancer est de plus en plus questionné.
    Les études épidémiologiques tendent à démontrer depuis une vingtaine d’années les liens qui existent entre la consommation de produits laitiers et le développement des cancers, notamment du sein et de la prostate.
    Elles relèvent des taux anormalement élevés de ces pathologies parmi les populations les plus consommatrices (55.000 à 70.000 nouveaux cas annuels pour la prostate en France).

    1 femme sur 10.000 est atteinte d’un cancer du sein en Chine contre 1 sur 10 en Occident.
    Les Chinois consomment très peu de produits laitiers. Toujours en Chine, le cancer du sein est communément appelé « maladie des femmes riches », car elles mangent comme en Occident : fromages et desserts laitiers.

    Henri Joyeux, cancérologue et professeur de chirurgie digestive à Montpellier, estime qu’«un cancer sur deux est lié à de mauvaises habitudes alimentaires».

     

    On trouve dans les graisses du lait de vache des dioxines et autres substances toxiques, dont certaines potentiellement cancérigènes, ainsi que, et en quantité importante, un élément chimique très puissant : le facteur de croissance insuline ou IGF-1, qui permet aux petits veaux de gagner une centaine de kilos en quelques mois.

    Les facteurs de croissance sont des molécules produites naturellement chez l’homme et la plupart des espèces animales, pour remplir au sein de l’organisme différents rôles physiologiques (croissance et différenciation des cellules, développement des seins chez la jeune fille pubère, etc.).
    Ils sont présents dans l’ensemble des tissus et des fluides du corps et jouent un rôle important dans les mécanismes de multiplication cellulaire, ce qui les rend suspects de participer au processus de développement des cancers.
    Si l’IGF-1 permet de grandir, ses effets sur les adultes peuvent se révéler délétères. Comme toute hormone de croissance, il entraîne la multiplication de toutes les cellules du corps, dont certaines cancéreuses : il est donc un accélérateur tumoral.

     

     

    Le lait, pourvoyeur d’hormones, un danger pour la santé

     

    Les vaches, qui sont herbivores, ne sont pour la plupart plus nourries à l’herbe riche en oméga-3, mais à grand renfort de graines qu’elles assimilent mal et qui présentent des taux élevés d’oméga-6 pro-inflammatoires.
    Leur lait contient des hormones telles que les œstrogènes qui sont naturellement produits par notre organisme, mais dont il faut éviter la prolifération pour réduire notamment le risque de cancer du sein.
    Alors que ces hormones peuvent avoir un rôle destructeur sur le corps, en ajouter à son alimentation est un vrai danger !
    Or, on en trouve en grandes quantités dans le lait ainsi que dans la viande rouge qu’il serait préférable également de limiter.

    59 hormones différentes sont concentrées dans le lait.
    Ne serait-il pas temps de se questionner sur les effets de ces hormones sur notre santé ?

     

     

    La caséine, catalyseur d’allergies, mucus et maladies respiratoires

     

    80% des protéines de lait contiennent de la caséine, élément indispensable au bon fonctionnement métabolique des bovins (300% de plus que le lait maternel humain).
    Très gros poids moléculaire, la caséine est difficilement digérée par l’homme. Elle ne l’est qu’à 50% chez les nourrissons.
    Ces protéines non digérées ont la capacité de passer dans le sang et d’irriter les tissus tout en exacerbant leur sensibilité aux allergènes environnants (poussière, pollen…). Pro inflammatoire, elles accentuent le terrain de pathologies telles que l’arthrite, le psoriasis, l’eczéma, les sinusites, inflammations articulaires, ou infections ORL.

    Sorte de puissante colle parfois utilisée dans la fabrication de meubles, ou la fixation d’étiquettes sur des bouteilles en verre, la caséine est reconnue comme une protéine étrangère par le corps qui n’a d’autre choix que de se mettre à fabriquer des armées d’anticorps pour s’en défendre.

    La réaction antigène-anticorps fait sécréter de l’histamine et provoque une intense production de mucus, parfois de pus.
    Le mucus est une sécrétion visqueuse dont le but premier est de débarrasser le corps des poussières, microbes, et substances nuisibles à sa santé.
    Un excès de mucus, en plus de tendre à aggraver bon nombre de maladies digestives et respiratoires, affaiblit, à force de le solliciter, le système immunitaire.

    L’allergie au lait est à l’origine des mêmes symptômes : toux grasse, écoulement nasal, difficultés à respirer.
    On pourrait la confondre avec une infection respiratoire, ou une bronchite, sans qu’elle n’ait été identifiée.

    Nombre de témoignages de patients atteints de ces troubles de manière chronique rapportent une nette diminution de ceux-ci après qu’ils aient éliminé totalement de leurs régimes alimentaires les produits laitiers.

     

     

    Produire du lait intensifie massivement la pollution terrestre

     

    La France compte 3,8 millions de vaches laitières qui sont à l’origine d’importantes émissions dans l’air de méthane et d’ammoniaque. Ce préjudice fait à l’environnement n’est pas sans impact sur la santé humaine.
    Pour preuve, les chercheurs du Basic retiennent que « les bronchites chroniques, l’asthme, la fibrose pulmonaire, les infections des voies aériennes supérieures, constituent la moitié des maladies respiratoires professionnelles des éleveurs ».

    Les polluants organiques persistants (PCB, dioxine, métaux lourds) se concentrent, comme tous les pesticides, dans les graisses.
    On les trouve concentrés en grandes quantités dans les produits laitiers. Cesser de les consommer entraîne une baisse drastique de leur présence dans l’organisme.

    A savoir – le beurre a déjà été le sujet d’une étude dans laquelle il servait d’indicateur géographique des polluants par l’analyse des toxiques contenus dans ses graisses.

     

     

    Une trop forte résistance aux antibiotiques, néfaste au système immunitaire

     

    Alors que les taux d’antibiotiques relevés dans le lait sont 100% plus élevés qu’il y a 25 ans, les autorités sanitaires continuent d’en élever les normes limites autorisées.
    Aux USA, près de la moitié des 23.000 tonnes d’antibiotiques fabriqués par an est administrée aux animaux d’élevage. Cette administration massive d’antibiotiques favorise l’éclosion de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques, donc dangereuses pour l’homme.

    L’antibio-résistance inquiète : manger un laitage correspond à consommer indirectement des antibiotiques qui fragilisent la flore intestinale et le système immunitaire.

     

     

    Le diabète, un fléau supplémentaire

     

    Une des causes du développement du diabète est la teneur excessive en graisses de l’alimentation occidentale qui fait la part belle à la viande et au fromage.
    Un régime riche en protéines animales est « acidifiant ». Or, plus la charge acide augmente, plus les risques de développer un diabète de type 2 sont importants.
    Ces risques seraient augmentés de 56% chez les consommateurs de lait et de viande. Ces aliments sont classifiés comme «acidifiants», «basifiants», ou «alcanisants».
    Les produits carnés et laitiers industriels font partie des plus acidifiants, contrairement aux légumes qui sont eux « alcanisants ».

     

    Le lait de vache contient de l’insuline bovine assez proche de celle de l’homme. Notre organisme, lorsqu’il la rencontre dans son alimentation, la détecte, et pour s’en défendre, pousse son système immunitaire à la fabrication d’anticorps.
    Ces anticorps ne feront ensuite pas la différence entre insuline bovine et humaine, et les attaqueront sans discernement.
    Le résultat : une insuline propre déficiente, la destruction de cellules vitales du pancréas, et l’apparition du diabète.

    Les chercheurs de l’INSERM ont mené une étude sur l’alimentation de 66.000 femmes pendant 14 ans pendant lesquels 1.372 ont développé un diabète de type 2.
    Les 25% des femmes dont le régime était composé en grande partie de viande et produits laitiers avaient un risque augmenté de 56% par rapport aux 25% de femmes qui avaient un régime plus alcalinisant.

    L’INSERM préconise de veiller à un bon équilibre acido-basique de son alimentation : il convient de modérer, ou mieux, de supprimer, sa consommation de viande et de fromage, pour augmenter celle des fruits et des légumes.
    La Finlande est l’un des pays européens où l’on consomme le plus de lait (126 litres de lait par an et par personne en 2011) : c’est aussi le pays où les cas d’enfants diabétiques de type 1 sont les plus nombreux.

  • Sources