• Pour les animaux

  • Devenir vegan pour les animaux

    En étant vegan, vous épargnez un nombre considérable d’animaux !

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    Sans aucun doute, ce sont les animaux qui payent le prix le plus fort pour un style de vie

    non-végétalien. Plus de 150 milliards d’animaux sont tués chaque année uniquement pour la production de nourriture dans le monde.

     

    En France, c’est plus de 1 milliard d’animaux tués par an dans les abattoirs.

    Ce chiffre ne prend pas en compte les animaux qui meurent à cause des laboratoires de vivisection, des cirques, des parcs aquatiques, des zoos, des courses de chevaux, des courses de lévriers, ou encore dans des sports de sang comme les corridas, les combats de chiens, de coqs, etc.

     

    Le chiffre total d’animaux tués directement ou indirectement par les humains pourrait avoisiner les 1 380 milliards par an. 

    En mangeant vegan pendant un mois, c’est près de 15 animaux que vous pouvez épargner !

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  • Animaux dits “de consommation

    L’enfer des abattoirs

    Personne ne doute plus de la terrible brutalité qui règne dans les abattoirs, où les animaux hurlent et pleurent, ruent et se débattent, implorent pour leurs vies en léchant et tétant les mains qui s’apprêtent à les égorger. Ils attendent ainsi, les uns derrière les autres, regardant les autres animaux se faire faussement étourdir, accrochés la tête à l’envers se vider de leur sang. Voici leurs dernières secondes de vie sur Terre : un cauchemar !
    L’odeur du sang et des viscères, les cris qui résonnent, et l’image de leurs frères et sœurs morts ou mourants, tous ces éléments d’une violence et d’une barbarie d’un autre âge épouvantent les animaux qui attendent d’être tués.

    Les méthodes d’abattage, pourtant réglementées, sont très peu respectées, en grande partie à cause du rendement qu’il faut fournir, et du nombre colossal d’animaux à abattre.
    Nombreux sont les animaux qui se réveillent après le choc électrique censé les endormir : ils sont donc parfaitement conscients quand ils sont égorgés, et souffrent de longues minutes, agonisant dans leur sang. Nombreux sont les animaux qui commencent à être découpés alors même que la saignée n’est pas terminée, et qu’ils sont encore conscients. Des bébés succombent d’asphyxie dans le ventre de leur mère, celle-ci ayant été égorgée.


    Les dérives sont multiples, les contrôles quasi inexistants. Il n’est donc pas étonnant que les journalistes ne soient pas les bienvenus dans les abattoirs. Pourquoi les images de ce qui se passe derrière ces murs sont-elles si difficiles à obtenir ? Pourquoi les abattoirs sont-ils toujours isolés en pleine campagne, cachés ? La raison est simple : qui serait capable de regarder et d’écouter un tel massacre sans être profondément choqué, ému et dégouté ? La situation est inhumaine, insoutenable.
    De nombreuses vidéos d’infiltration existent. Malheureusement, beaucoup ferment les yeux pour pouvoir continuer de consommer de la viande sans culpabiliser.

     

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    Le transport vers l’abattoir

    On pourrait se dire que l’abattoir est la seule abominable épreuve que les animaux ont dû subir. Malheureusement, la réalité est toute autre et l’enfer a déjà débuté pendant le transport.
    Entassés comme des marchandises, dans des camions ou des caisses parfois non adaptées (les chevreaux sont par exemple transportés dans des caisses à dindes, alors que la loi l’interdit formellement), souvent sans eau ni nourriture, pour des trajets interminables où ils ressentent pleinement le stress et la fatigue, la peur de l’inconnu, les animaux sont nombreux à arriver souffrants, malades, ou même morts à l’abattoir.

    Il arrive que des animaux donnent naissance à leurs petits lors de ces transports, car les carcasses se monnaient au poids, et une femelle gestante pèsera plus lourd qu’une femelle non gestante. Ce phénomène est particulièrement observé chez les vaches laitières, qui sont enceintes presque toute leur vie et jusqu’à leur mort.

    Ce voyage terrifiant est, pour presque tous les animaux, le seul moment de leur courte et misérable vie où ils sentiront l’air sur leur peau, et où ils verront, pour les plus chanceux, la lumière naturelle : en effet, beaucoup de transports ont lieu la nuit. Encore une fois, à votre avis, pourquoi ?
    Il arrive que des animaux, trop faibles ou trop malades, soient déchargés au treuil, et attendent pendant des heures d’être abattus, agonisants.

    De plus, les animaux, dont les muscles sont atrophiés par des mois d’immobilisation dans les élevages, privés de soin pour les blessés, ont souvent du mal à se déplacer pour rejoindre les camions, et en descendre une fois arrivés à destination : ils subissent alors les coups des employés, ou les décharges électriques qui les forcent à avancer.

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    La réalité des élevages intensifs

    Nombreux sont ceux d’entre nous qui croient encore aux élevages verdoyants du temps de nos grands-parents, où les animaux mènent une vie douce et paisible.
    La réalité est toute autre : plus de 80% des animaux vivent aujourd’hui dans des élevages concentrationnaires, où ils ne voient jamais la lumière du jour, et survivent dans une saleté et une promiscuité épouvantables. Presque tous les animaux qui vivent dans ces élevages vivent en cage, ou sur caillebotis ou litière. Tous ces animaux vivent dans des hangars immenses, souvent insalubres et mal ventilés.

    Les cages, qu’elles soient collectives comme pour les poules pondeuses ou les lapins, ou individuelles comme pour les truies reproductrices ou les canards à foie gras, sont étriquées, et jamais adaptées au comportement naturel des animaux : les poules et les lapins sont entassés, ils marchent les uns sur les autres pour accéder à la nourriture et se voient obligés de patauger de longues heures dans leurs excréments. Ces derniers peuvent même rester des heures entières à côté d’un animal mort qui a succombé aux conditions nauséabondes qu’ils subiront durant tous les jours de leurs courtes vies.

    Le sol en grillage, plus pratique pour évacuer les déjections, blesse leurs pattes, et il leur est impossible d’étendre les ailes ou de bondir, de creuser… La lumière artificielle les oblige instinctivement à les maintenir éveillés. Ils se nourrissent ainsi plus qu’ils ne devraient. Souvent, leurs pattes se brisent sous leurs poids, et aucun traitement ne les aide à aller mieux.

    Les cages individuelles des truies reproductrices empêchent les animaux de se retourner : elles peuvent seulement se lever et se coucher, sans aucune autre possibilité. Celles des canards à foie gras empêchent les animaux de bouger, les blessent aux pattes, et les forcent à garder leurs ailes fermées.
    Les animaux vivant sur caillebotis ou litière sont très nombreux au m², et la promiscuité forcée les rend fous. Ils adoptent alors des comportements contre-nature : les cochons se tapent la tête contre les murs des enclos, ou essaient de manger la queue de leurs congénères.
    De nombreux comportements psychotiques sont aussi relevés chez les animaux encagés : les truies mordent les barreaux sans arrêt, les poules s’écharpent à coups de becs…

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    Les mutilations à la naissance

    Pour contrer ces comportements agressifs induits par la cohabitation forcée et contre-nature imposée par l’élevage intensif, des nombreuses mutilations sont pratiquées sur les animaux, alors âgés de quelques jours à peine.

    Les poussins voient leurs becs coupés à vif : le bec est un organe très sensible, il arrive souvent que des poussins cessent de s’alimenter à cause de la douleur du débecquage.

    Les poussins mâles, qui ne pondent pas, seront broyés ou asphyxiés dans des sacs.


    Les porcelets sont castrés sans anesthésie, et leurs dents et leurs queues sont coupées à vif.

    Les veaux sont séparés de leur mère quelques heures après la naissance, pour que le lait de leurs mères soit récupéré pour les humains : si ce sont des femelles, elles deviendront comme leurs mères des vaches laitières, si ce sont des mâles, inutiles dans l’industrie laitière, ils seront alors envoyés à l’abattoir.
    Les jeunes bovins seront écornés sans anesthésie.

    Dans l’industrie du foie gras, les jeunes canes sont broyées à la naissance, car leur foie est jugé trop nerveux pour produire du « bon foie gras ».

     

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    L’âge de la mise à mort

    Tous ces animaux sont envoyés à l’abattoir encore jeunes, voire très jeunes.

    A titre d’exemple, une vache laitière, épuisée par les grossesses successives sans aucun repos, sera envoyée à l’abattoir à l’âge approximatif de 5 ans, alors que son espérance de vie est de 20 ans.

    Dès que la « rentabilité » de l’animal diminue, il est envoyé à l’abattoir.

    Les poules pondeuses vivent entre 12 et 18 mois, alors que leur espérance de vie est de 8 ans.
    Quant aux cochons, ils sont majoritairement tués à l’âge de 6 mois, alors qu’ils peuvent vivre 12 ans…

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  • Le lait et les produits laitiers

    Une vache broute tranquillement dans un pré bien vert. Son veau à ses côtés tête goulûment. Un peu plus loin, d’autres vaches se promènent, sereines.

    Ce tableau idyllique, on le retrouve fréquemment dans les discours marketing de l’industrie laitière, une industrie qui cherche à tout prix à cacher la réalité au consommateur. Car aujourd’hui, l’élevage laitier est à l’opposé de cette image de bonheur.

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    L’insémination artificielle

    Une vache est un mammifère, et comme tous les mammifères, elle ne produit du lait que pour nourrir son petit.

    Il faut donc qu’une vache donne naissance à un veau pour produire du lait.

    Toujours dans un souci de rentabilité et de profit accru, les éleveurs procèdent donc à l’insémination artificielle.
    La gestation de la vache dure 9 mois. Dès la naissance du veau, la vache lui montre un réel attachement. Une vache crée immédiatement un lien très fort avec son petit.

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    La séparation du veau

    Malheureusement, son veau ne grandira pas près d’elle. Le lait produit par sa mère ne lui est pas destiné. Il est destiné au profit de l’éleveur uniquement ; le veau ne doit donc pas porter atteinte aux quantités récoltées pour la vente. Quelques heures (parfois quelques minutes) seulement après sa naissance, le veau est donc retiré à sa mère. Elle ne le reverra jamais...
    Cette séparation crée un véritable traumatisme, qui peut être comparé à celui que ressentirait une mère humaine à qui on retire son enfant.
    En France, ce sont 3,8 millions de vaches (près de 900 000 chèvres et 1,2 millions de brebis) qui sont ainsi séparées de leurs petits.

    L’élevage industriel de vaches laitières

    Dans l’Union Européenne, 24 millions de vaches laitières sont exploitées pour leur lait. La plupart vit en stabulation ou dans des compartiments, sans accès à l'extérieur.

    Et nous voyons de plus en plus se développer des exploitations de tailles gigantesques, basées sur le modèle américain. Les vaches sont donc confinées à des espaces clos où elles ne peuvent pas se déplacer et à peine bouger.

    Leur nourriture est inappropriée à leurs besoins naturels. Les vaches sont des herbivores, elles sont donc censées manger de l’herbe et du foin.

    Mais, dans ces exploitations, elles sont nourries avec du maïs (généralement OGM), des tourteaux de soja (nb : les tourteaux sont les résidus solides obtenus après extraction de l’huile des graines) et des suppléments protéiniques (sans oublier les antibiotiques).
     

    Les traites y sont pratiquées de façon intensive.

    En 1950, une vache produisait 6 litres de lait / jour, aujourd’hui, la moyenne est autour de 20 litres / jour, mais certaines vont jusqu’à produire 40 voire 60 litres / jour, soit 10 fois la quantité nécessaire pour nourrir un veau. Conséquences : mammites, infections purulentes, impossibilité à se déplacer, claudication, douleurs musculaires, épuisement…
     

    Les vaches qui n’ont pas accès aux prés et qui passent leur vie sur des sols non-adaptés, généralement en ciment, souffrent de nombreuses maladies, notamment la pousse extrême de leurs sabots. Cette déformation est extrêmement douloureuse.

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    Durée de vie d’une vache laitière

    Une vache peut vivre 20 ans, pourtant une vache laitière ne voit que rarement sa 6ème année.

    Usée par les traites et les inséminations à répétition, les vaches commencent à produire moins de lait vers leur 5ème année.

    Jugées moins rentables, les éleveurs préfèrent alors s’en séparer et reprendre des vaches plus jeunes.
     

    Mais les vaches laitières n’ont pas droit à une retraite qui serait pourtant plus que méritée. La vache sera donc « réformée » (terme utilisé par les éleveurs) et elle ira à l’abattoir, pour finir sur les étals de boucherie.

    Aujourd’hui, 34 % de la consommation de « viande de bœuf » en France provient de vaches réformées.

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    Et le veau ?

    Si le veau est une femelle, elle subira le même sort que sa mère. Si c’est un mâle, il sera envoyé à l’engraissement avant de finir à l’abattoir.
     

    Les veaux souffrent terriblement d’être séparés de leur mère. Ils n’ont pas droit non plus à leur lait. Leur alimentation est faite d’un mélange spécialement conçu pour l’engraissement, à base de poudre de lait, de graisses et d’eau. Afin que les veaux mangent bien et donc engraissent vite, certains éleveurs n’hésitent pas à les priver d’autres sources d’eau. Assoiffé, le veau sera ainsi plus enclin à chercher à se désaltérer en buvant ce mélange qui n’est pourtant pas adapté à ses besoins naturels. De plus, les éleveurs prennent soin de choisir des aliments pauvres en fer car le fer donne un goût à la viande qui est moins apprécié des consommateurs. C’est pour cela que vous verrez parfois des veaux lécher des barrières de métal.
     

    Les veaux sont pour la plupart enfermés dans des stalles ou boxes individuels qui limitent leur possibilité de mouvement, ceci afin qu’ils ne développent pas de masse musculaire et que la viande reste tendre. Ce sont des animaux sociaux, qui aiment vivre en groupe, mais qui se retrouvent pourtant privés de tout contact avec leurs semblables.
     

    A environ 6 semaines, les veaux subissent l’écornage : ils sont amputés de leurs cornes, soit par procédé thermique (avec un brûle-corne), soit avec une méthode chimique à base de produit caustique. Cette pratique est fréquemment exécutée sans anesthésie, tout comme la castration pour les veaux mâles. S’ils ne meurent pas de maladie, leur vie se terminera en salle d’égorgement seulement quelques mois après leur naissance.

     

    NB : Nous retrouvons bien entendu ces mêmes souffrances dans les élevages de brebis et de chèvres, qui elles aussi sont exploitées dans l’industrie laitière.

    A peine né, le veau est arraché à sa mère et placé en box individuel.
  • LES OEUFS

    Nombreux sont ceux qui pensent que consommer des œufs n’a pas de conséquences sur la souffrance et l’exploitation des animaux.

    Les œufs consommés sont en majorité des œufs non fécondés, donc ne comportant pas de vie.

    Ils considèrent donc que les œufs ne sont que les cycles de reproduction de la poule et que ne tuant donc ni la poule (ou la cane, ou l’oie) ni la vie qui pourrait se trouver à l’intérieur, prendre un œuf non fécondé est tout à fait moralement acceptable.
    La première question qui se pose encore une fois est celle de l’exploitation des animaux. Rares sont ceux qui ramassent des œufs de poule au hasard d’une promenade dans les bois. Pour avoir des œufs, on peut donc logiquement conclure qu’il faut « posséder » au moins une poule, donc enfermer cette poule et la priver de sa liberté. Même si elle évolue sur un grand espace, en plein air, avec de la verdure autour d’elle, la notion de possession et donc d’exploitation est à considérer. Encore une fois, il y a là domination de l’humain sur l’animal non-humain afin d’en tirer une ressource.
    Mais le problème des œufs va beaucoup plus loin :

    lorsque vous achetez et consommez des œufs, vous participez bel et bien à la souffrance et à la mort de dizaines de millions d’individus.

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    Le broyage des poussins mâles

    Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arrivait à un poussin né mâle dans un élevage de poules pondeuses ?

    Il est broyé vivant, ou asphyxié, quelques heures seulement après sa naissance.
    Voici le sort réservé aux 6 milliards de poussins mâles dans le monde dont l’industrie ne peut tirer aucun profit et qui sont donc considérés comme « inutiles ».

    A noter que l’industrie des poules pondeuses est séparée de l’industrie élevant les poulets dits « de chair », car il ne s’agit pas des mêmes espèces de gallinacés. D’un côté les poussins mâles nés dans les élevages de ponte sont broyés directement après leur naissance et dans l’industrie de la viande, les poules et les poulets de chair sont engraissés avant d’être envoyés à l’abattoir.

    La vie d’une poule pondeuse

    Les poussins femelles, qui échappent donc au broyage (sauf si elles ne sont pas en bonne santé, ou si elles sont blessées), se retrouvent enfermées et condamnées à pondre à vie.
    En France, 47 millions de poules pondeuses sont utilisées pour produire des œufs. La consommation moyenne d'œuf par français et par an serait de 220. Il est évident que l’industrie n’est pas prête de s’arrêter si ce chiffre reste constant.

     

    1ère étape : les poussins sont tout de suite séparés de leur mère et passent par la phase de sexage.

    Les mâles sont donc broyés ou asphyxiés. Les femelles sont enfermées et condamnées à pondre à vie.
     

    2e étape : leurs becs sont épointés, afin qu’elles ne puissent pas sévèrement se blesser, voire se manger entre elles. Dans les élevages concentrationnaires il est en effet courant que le stress subi par les poules les pousse à s’attaquer et se mutiler. Le bec est un organe très sensible, et le débecquage est une opération douloureuse, pratiquée sans anesthésie.
     

    3e étape : Après avoir pondu de façon intensive pendant une année, les poules sont envoyées à l’abattoir (40 millions de poules pondeuses tuées par an en France). Elles finiront suspendues à un crochet et saignées.


    Une durée de vie réduite
    Une poule sauvage peut vivre jusqu’à 12 ans et plus. Une poule en élevage ne vit généralement pas plus d’un an. Usée par l’exploitation poussée de ses organes reproducteurs, elle est envoyée à l’abattoir dès que sa cadence de ponte commence à ralentir.

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    36 % des poules pondeuses sont élevées en cages (élevage en batterie) : les cages sont empilées dans des hangars, les unes sur les autres. Les poules ne voient jamais la lumière du jour, elles sont enfermées dans des espaces qui ne dépassent pas la taille d’une feuille A4, sur un sol grillagé (causant souvent des lésions aux pattes), et ne peuvent donc ni bouger ni se déplacer. Elles ne peuvent pas non plus satisfaire leurs besoins les plus élémentaires : gratter le sol, se percher, construire des nids, se chauffer au soleil…
     

    19 % des poules sont en élevage au sol : elles sont toujours placées dans des hangars, mais directement au sol. Leur espace de mouvement reste très réduit et elles n’ont pas accès à l’extérieur.
     

    45 % des poules sont en élevage avec accès à l’extérieur. Attention, cela peut être un hangar mais possédant des ouvertures donnant la possibilité aux poules de passer à l’extérieur (sur une surface souvent très limitée). Cela ne signifie pas nécessairement que les poules vivent toute leur vie en extérieur. Cela ne garantit pas non plus qu’elles aient réellement profité des espaces en plein air, mais uniquement qu’elles ont eu la possibilité d’avoir un accès extérieur.

    Les différentes catégories d’élevages

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    Comprendre les codes inscrits sur les œufs :

    Vous l’aurez compris, le code 3 représente le plus haut grade de souffrance pour l’animal : il ne peut même pas se déplacer et reste la journée entière dans une cage, sacrifiant sa vie pour vous offrir ses œufs. Le code 2 n’est pas mieux : l’animal peut marcher, mais il reste entassé avec tous les autres et en présence de lumière artificielle : une prison.
    Pour le code 1 et 0, les poules ont le privilège de ne pas être privées de l’air extérieur mais en consommant des œufs, vous votez pour le broyage du poussin mâle à sa naissance ainsi que pour l’abattage de la poule après un an de vie, exclusivement réservé à la ponte, alors qu’elle peut vivre 10 fois plus longtemps.

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  • Les poissons

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    Que ce soient l’élevage ou la pêche, ces deux pratiques infligent des douleurs considérables aux poissons.

    L’élevage, la plupart du temps intensif, est à l’origine de nombreuses souffrances, tant pendant la vie qu’à la mise à mort des poissons :
    - Poissons entassés dans des cages ou bassins immergés.
    - Densités énormes, favorisant le stress et la propagation de maladies.
    - Blessures à la queue ou aux nageoires, maladies des yeux allant jusqu’à la cécité.
    - Animaux fréquemment infestés de parasites.
    - Impossibilité d’exprimer les comportements naturels : les poissons nagent en cercles autour du bassin, frottent contre le maillage et les autres poissons,
    abîmant leurs queues et nageoires.
    - Poissons affamés et privés de nourriture les jours précédant leur abattage afin de vider leurs intestins

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    Les poissons sont victimes d’un manque d’empathie important.

    En premier lieu, ce sont des espèces très différentes physiquement et écologiquement des êtres humains, auxquelles il peut paraître difficile de s’identifier. Leurs cris sont silencieux, à l’inverse des animaux d’élevage : on pourrait donc penser qu’ils ne souffrent pas.

    Outre la souffrance, l’intelligence et les émotions ne sont pas des qualités qui définissent les poissons dans l’opinion collective. Pourtant, les poissons ressentent la douleur.

    Victoria Braithwaite, professeure en biologie, a publié une étude en 2003 qui montre que les poissons ressentent la douleur, au même titre que les mammifères et donc que les êtres humains. Ils peuvent également se souvenir de celle-ci, selon une étude publiée dans la revue Turkish Journal of Zoology. Une étude de Lynn Sneddon montre que quand un poisson expérimente un stimulus douloureux, il ne fait pas preuve de comportement anti-prédateur ou de peur, ce qui peut être dangereux s’il y a risque de prédation. Ces changements de comportements sont évités par des médicaments qui fournissent des analgédiques efficaces : cela montre que les changements de comportements sont dus à la nociception et aux mécanismes de la douleur.

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    Leur mort n’est malheureusement pas plus douce que leur vie :
    Asphyxie à l’air libre, avec temps accru quand les poissons sont jetés sur de la glace, étouffement d’une quinzaine de minutes avant de perdre conscience.
    Immersion dans un bain de dioxyde de carbone : immobilisation intervient au bout de 30 secondes, mais poissons encore conscients pendant 4 à 9 minutes.
    Passage dans un bain électrique, efficace seulement si l’intensité du courant est suffisante, sans quoi poissons paralysés mais conscients.
    Assommage manuel, avec ratage et poissons saignés en toute conscience.
    Saignée sans étourdissement préalable : après avoir eu les branchies sectionnées, les poissons restent conscients 4 à 7 minutes pendant qu’ils se vident de leur sang.

    La pêche, considérée comme un loisir, est pourtant cruelle. Vous entendrez souvent parler de la méthode “no-kill” ou “catch&release”, qui consiste à pêcher le poisson et à le relâcher ensuite dans l’eau. Cette méthode n’est pas moins horrible pour les poissons que s’ils étaient pêchés pour être consommés.

    En effet, des études ont montré que les poissons qui sont pêchés et relâchés souffrent d’un grand stress psychologique, pouvant entraîner la mort. Les poissons peuvent avaler les hameçons, et les pêcheurs, essayant de leur retirer, arrachent la gorge et les intestins des poissons. Quand les pêcheurs prennent les poissons dans leurs mains, cela endommage la couche protectrice présente sur leur corps, ce qui augmente leur vulnérabilité face aux prédateurs.

     

    Les réglementations française comme européenne ne sont pas adaptées à la souffrance des animaux aquatiques. Le règlement européen sur la protection des animaux, quand il est question de mise à mort, exclut les poissons de presque toutes les dispositions.

    La seule existante, “Toute douleur, détresse ou souffrance évitable est épargnée aux animaux lors de la mise à mort et des opérations annexes”, est très vague, et donc inefficace.

    La France n’est pas en reste : elle n’est pas en conformité avec les normes de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale) sur les conditions d’abattage des poissons. Pour l’Europe comme pour la France, les lieux d’abattage des poissons ne sont pas considérés comme des abattoirs, ayant pour conséquence d’exclure ces espèces de toutes les procédures de protection animale.

     

    Les crustacés (décapodes et céphalopodes) ne sont pas considérés comme des animaux selon la définition du règlement européen, et ne peuvent donc même pas bénéficier de la vague disposition citée précédemment. Ils meurent alors par asphyxie, immersion en coulis de glace, ébouillantés vivants, ou saignés sans étourdissement : toutes ces méthodes impliquent une grande souffrance.


    L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a rédigé en 2009 sept recommandations, d’une cinquantaine de pages chacune, sur les modes d’abattage des poissons, afin de réduire la souffrance ressentie par les poissons : méthodes d’étourdissement sans sortie de l’eau des poissons, systèmes de transfert d’un bassin à l’autre, système de transport par camions pour limiter les blessures. Ces recommandations existent pour les saumons, thons, truites, carpes, turbots, anguilles, dorades et loups de mer. Malheureusement, aucune de ces recommandations n’a été intégrée au règlement européen, et les poissons d’élevage se retrouvent donc sans aucune protection et aucun cadre réglementaire quant il s’agit de leur mise à mort.

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    En 2018, la pêche représentait, dans le monde, environ 179 millions de tonnes de poissons. Sur le total, 156 millions de tonnes ont été utilisées pour la consommation humaine. Cela signifie que, chaque seconde, ce sont près de 5 000 kilos de poissons et produits de la mer qui sont extraits des océans, que ce soit en aquaculture et en pêche sauvage.
    Chaque année, ce sont plus de 71 millions de tonnes de poissons qui sont produites à-travers le monde dans des systèmes d’aquaculture.
    En plus de la cruauté cachée derrière l’industrie de la pêche et de l’aquaculture, il faut noter que ces pratiques n’ont rien de durable : la part des stocks de poissons exploités à un niveau biologiquement durable à l’échelle mondiale est passée de 90 à 65,8 % en 2017.

    Cela signifie qu’en plus de tuer de manière barbare des milliards d’êtres vivants, nous les exploitons tellement que les stocks n’arrivent plus à se renouveler, nous menant tout droit à une disparition d’un grand nombre d’espèces, remettant en cause les équilibres écologiques et la stabilité des écosystèmes.
     

    En 2017, une étude “Sea Around Us” a montré qu’environ 10% de la pêche annuelle serait rejetée à la mer chaque année. Si l’on prend une pêche de 100 millions de tonnes de poissons pêchés en une année, cela revient à un rejet de 10 millions de tonnes de poissons, morts ou en fin de vie. Bien que le taux soit visiblement en baisse, les flottes industrielles continuent de rejeter des poissons abîmés, malades, trop petits ou interdits de pêcher. Ce sont donc des milliards de poissons qui souffrent, soit pour être consommés, soit pour rien...
     

    Et outre les considérations éthiques et morales liées à la pêche, des considérations environnementales viennent s’ajouter. Selon un rapport du CIWF, près d’un cinquième des prises mondiales totales de poissons sauvages sont transformées en huiles et en farines, dont 69% sont des farines et 75% des huiles utilisées pour l'élevage de poissons.

    L’aquaculture et la pêche industrielle sont à l’origine de ravages écologiques : en exerçant une grande pression sur les poissons-fourrages (70% de ces poissons débarqués sont transformés en huile et farine) entraîne un risque d'effondrement localisé de ces populations, avec un risque énorme pour les espèces qui leur sont liées : oiseaux, mammifères marins.

    En effet, ces petits poissons sont très prisés d’autres espèces marines qui s’en nourrissent, et surpêcher ces poissons entraîne donc un risque de déclin des populations, ayant des conséquences graves pour les autres espèces (diminution de la nourriture, mise en danger des espèces), voire pour les écosystèmes marins.

    Ces écosystèmes sont complexes et nous manquons de connaissances par rapport à d’autres milieux : nous ne savons donc pas ce qu’une surpêche peut entraîner comme effets de long terme, notamment en ce qui concerne le changement climatique.

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    Pour conclure, des études scientifiques ont bel et bien montré que les poissons avaient des récepteurs sensitifs leur permettant de ressentir la douleur.

    Beaucoup de personnes négligent la souffrance que subissent les poissons car ces derniers ne crient pas. En plus d’être sensibles, ils sont également dotés de compétences similaires à l’humain : ils peuvent se servir d’outils tels qu’une roche, pour casser la coquille de sa proie et la manger plus facilement. Ces observations mettent en évidence leur capacité de réflexion et leur côté stratège, bien loin de l’idée que nous avons du poisson qui nage sans but dans les fonds marins.

     

    La majorité des poissons vendus en France, et plus généralement dans le monde sont issus de la surpêche.

    Cette consommation irresponsable détruit des écosystèmes entiers, entraîne la disparition d’espèces marines également.

     

    Des pratiques cruelles sont dénoncées quotidiennement : le corps de nombreux dauphins dépecés flottant à la surface de l’eau, mais ceux de requins également et d’autres poissons qui ne sont absolument pas considérés dans notre société actuelle.

    Ces comportements, clairement honteux, reflètent bien le peu d’intérêt que représentent les espèces marines dans le monde entier. Il est temps à présent de leur donner les mêmes droits que les autres animaux. Chacun peut agir à son échelle, il suffit de ne plus en consommer.

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  • Sources


    Exploitation des animaux en France via l'Agreste. Recensement agricole | Année 2010 | Catégorie de cheptel : caprins | Indicateurs : Nombre d'animaux des exploitations ne faisant pas pâturer, Nombre d’animaux des exploitations.

    • En France, plus de 99 % des lapins ( « presque 100 % ») sont élevés selon le modèle intensif en cage. « L’offre de lapin Label Rouge et Bio représente des volumes confidentiels (estimation à 0,1 %) avec moins d’une vingtaine de producteurs engagés dans ces deux schémas. » Interprofession du lapin, 2017. Plan de filière lapin 2018-2022
    • En France, 97 % des dindes sont élevées enfermées sans accès à l’extérieur. Agreste, 2010. Enquête production avicole 2008
    • En France, 95 % de ces cochons sont élevés en bâtiments fermés, sur un sol bétonné et ajouré pour laisser passer leurs déjections : le caillebotis. Ils n’ont jamais accès à l’extérieur et ne disposent d’aucune litière (telle que de la paille) pour se coucher. INAPORC (Interprofession nationale porcine). « Les trois systèmes d’élevage »,
    • En France, 70 % des pintades et chapons de pintades sont élevés en bâtiments fermés sans accès à l’extérieur (systèmes standard et CCP). Volaille française. Les Chiffres clés 2018 de la filière avicole

    Chiffres et données agricoles via l'Agreste (Statistique agricole annuelle 2020)

    • 41 326 000 poules pondeuses et coqs de reproduction ont été abattus en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 46 056 000 dindes et dindons ont été abattus en France en 2020 d’après Agreste SAA 
    • 37 167 000 cailles d’élevage ont été abattues en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 41 326 000 poules pondeuses et coqs de reproduction ont été abattus en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 27 523 000 lapins ont été abattus en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 21 594 000 pintades ont été abattues en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 23 248 904 cochons ont été abattus en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 5 367 737 ovins ont été abattus en France en 2020 d’après Agreste. SAA 
    • 4 490 805 bovins ont été abattus en France en 2019 d’après Agreste. SAA 


    Exploitation des animaux dans le monde :

    • 72 118 779 000 poulets de chair ont été abattus en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », World (total) | Producing animals (slaughtered) | Meat, chicken | 2019.
    • 7 551 528 000 poules pondeuses ont été abattues en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », World (total) | Producing animals (slaughtered) | Eggs, hen, in shell | 2019.
    • 3 311 899 000 canards ont été abattus en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, duck.
    • 1 348 541 419 cochons ont été abattus en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, pig.
    • 633 013 000 lapins ont été abattus en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, rabbit.
    • 635 955 000 dindes ont été abattues en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, turkey.
    • 723 648 000 oies et pintades ont été abattues en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, goose and guinea fowl.
    • 602 319 130 ovins ont été abattus en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, sheep.
    • 502 808 495 caprins ont été abattus en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, goat.
    • 324 518 029 vaches ont été abattues en 2019 dans le monde. FAOSTAT. « Livestock Primary », Ibid. Meat, cattle.


    Données sur les poissons : Agreste, 2019. Enquêtes aquaculture 2016-2017, INSEE, Références pêche - aquaculture.

    • Entre 250 et 600 milliards de crustacés d’élevage (crevettes, crabes, écrevisses, homards, langoustes, langoustines) ont été tués pour l’alimentation en 2017 dans le monde. « Fish count estimates », fishcount.org.uk (d’après FAOStat)
    • Entre 51 et 167 milliards de poissons d’élevage ont été abattus pour l’alimentation en 2017 dans le monde. Estimation Fishcount en nombre d’individus d’après FAOSTAT (tonnage).« Fish count estimates  »