• Pourquoi être vegan ?

    Si vous souhaitez avoir un impact positif pour les ANIMAUX, la préservation de la PLANÈTE et votre SANTÉ,

    le véganisme est la solution !

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    Vous êtes-vous déjà interrogé sur la provenance de vos aliments ?

    Sur les conditions d'élevage dans lesquelles vivent les animaux qui finissent dans les barquettes des supermarchés ou dans nos vêtements ?

    Savez-vous que l'industrie agroalimentaire est l'une des plus polluantes au monde ?
    Dans cette mesure, est-il encore raisonnable de favoriser notre confort en acceptant toutes ces souffrances et toutes ces destructions ?
    Rappelons que l'animal n'est pas là pour nous, mais avec nous. Le fait d'être en capacité de les dominer ne doit en aucun cas être un prétexte pour le faire. Consommer, c'est tolérer ces pratiques cruelles.
     

    Le véganisme, c’est faire le choix de limiter au quotidien son « empreinte », en adoptant des choix de consommation éthiques, respectueux du vivant et de la durabilité de son habitat.

  • Être vegan, c’est contester toute exploitation animale, que ce soit dans notre alimentation (consommation de viandes, poissons, œufs, produits laitiers), dans notre dressing (fourrure, cuir, laine, soie), dans nos divertissements (cirques, zoos, parcs aquatiques, corrida, chasse), et dans nos cosmétiques (produits testés sur les animaux).

  • Alimentation

    Une alimentation végétalienne est exempte de produits d’origine animale. Comme par exemple la viande, le poisson, les produits laitiers (lait fromage, beurre, etc.), les œufs, le miel et la gélatine.

     

    Adopter une alimentation végétalienne est beaucoup plus facile que ce que l’on pourrait penser. De nombreux substituts aux produits précédemment cités existent pour la plupart dans les hypermarchés, pour d’autres dans des épiceries spécialisées. Pour savoir où trouver ces produits, n’hésitez pas à consulter notre guide vegan.


    Il est important de différencier alimentation végétarienne, c’est-à-dire bannir la viande et le poisson, mais manger les produits laitiers et les œufs, d’une alimentation végétalienne où tous produits d’origine animale sont exclus. Beaucoup pensent qu’adopter un régime végétalien est synonyme de comportement extrémiste, alors que c’est une logique de consommation responsable et éthique.

    Certaines questions et remarques sont fréquemment émises à l’attention des personnes véganes :

    Je comprends pour la viande, mais les produits laitiers ne font pas souffrir les animaux”, ou encore “Pourquoi tu ne manges pas de miel ? Si tu choisis un bon producteur, les abeilles ne sont pas exploitées.” Il est nécessaire de comprendre que tout produit animal est issu de l’exploitation, aucun animal ne donne son consentement pour être tué ou pour fournir des “produits” comme le lait ou les œufs.

    Les animaux sont des êtres sensibles, doués de sentiments, que nous n’avons pas à exploiter.

    Pour plus d’informations, consultez notre rubrique qui vous fournira des informations essentielles sur le traitement réservé aux animaux destinés à la production alimentaire. En consommant de façon routinière, nous ne pouvons pas imaginer ce que ces industries font subir aux animaux. Il est temps de retirer ses œillères.

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  • Divertissement

    Les divertissements mettant en scène des animaux sont créés pour le plaisir des êtres humains et ne prennent absolument pas en compte l’animal ou les animaux mis en scène, leur bien-être, leurs conditions de vie.

     

    Les cirques avec animaux “prélèvent” des animaux sauvages de leur habitat naturel comme les tigres, les lions, les éléphants ou encore les chameaux. Ces animaux sont dressés pour réaliser des numéros et des tours qui n’ont rien de naturel pour eux : depuis quand les lions sautent dans des cerceaux enflammés ? Après le show, ces mêmes animaux sont enfermés dans des cages bien trop petites pour eux, qui ne leur donnent pas l’occasion d’exprimer librement leur comportement naturel. Pour le dressage, la maltraitance et la torture sont utilisées : ankus pour les éléphants notamment.

     

    Les delphinariums utilisent la même logique mais avec des animaux marins : élevés en captivité ou arrachés à leurs milieux naturels, les animaux utilisés dans les shows sont souvent des animaux sociaux, qui ont besoin de vivre en communauté et qui sont ici seuls. Animaux considérés comme intelligents, nous les exploitons pour réaliser des numéros sans intérêts tels que porter un être humain sur leur dos ou jongler avec un ballon. Les bassins ne sont pas adaptés à leur milieu naturel (eau chlorée, bassins bien trop petits), et l’on voit souvent des animaux adopter des comportements indiquant une détresse psychologique : orques qui se cognent contre les parois des bassins notamment.

     

    La corrida n’a quant à elle aucun argument pour la défendre : l’idée même de faire combattre (à armes inégales de plus) un taureau contre un homme qui lui plante des piques dans le dos jusqu’à ce que le taureau tombe d’épuisement et finisse par être tué, sous l’acclamation de centaines d’être humains, est révoltante. Défendue sous prétexte d’une tradition culturelle, un spectacle mettant en scène la torture (le blesser à l’aide de piques, puis lui planter dans le dos des banderilles) puis la mise à mort d’un animal doit être boycotté et interdit.


    Les zoos ne sont pas en reste : animaux enfermés dans des cages ou enclos trop petits, qui ne peuvent exprimer leur comportement naturel, dont l’habitat est reproduit de manière minimaliste, leur existence tient au fait qu’ils “préservent” des espèces en voie de disparition. Plutôt que de s’attaquer à la cause de la disparition des espèces animales, on préfère garder captives des espèces pendant des dizaines d'années sous prétexte de les conserver. Mais là encore on peut observer des comportements exprimant une détresse psychologique : observez un félin en cage, regardez-le tourner en rond rapidement dans le peu d’espace qui lui est offert.


    Il existe une quantité incroyable de divertissements ne mettant pas en scène des animaux : théâtres, cinéma, opéra, danses, ballets, musées, expositions, spectacles de rue, improvisation, concerts, etc. Boycottez les divertissements impliquant des animaux, et n’hésitez pas à en parler à votre entourage pour les sensibiliser.

    N’est-il pas plus satisfaisant de regarder un documentaire sur les éléphants dans la savane africaine plutôt que de le voir effectuer des tours dans un cirque ?

     

    Plutôt que de visiter des cirques avec des animaux, des zoos, des delphinariums ou pire encore d'assister à une corrida, il est préférable de se rendre dans un sanctuaire animalier. Les animaux qui ont été sauvés de l’exploitation animale ont ici la possibilité de vivre une vie meilleure sans aucune maltraitance, avec suffisamment d’espace et de temps pour un bon développement social et cognitif.

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  • L’industrie de la mode

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    Dans l’industrie de la mode, les animaux sont exploités pour leur fourrure, leur peau ou leur composante.

    Lorsque l’on parle de matière animale dans notre dressing, la plupart d’entre nous pensent à la fourrure. Toujours en vogue sur les réseaux sociaux et dans notre société en général car synonyme de luxe, cette dernière a tout de même connu une chute de succès par la prise de conscience de la cruauté qu’elle engendre pour la fabrication de ses produits. Cependant, la fourrure n’est pas la seule composante de nos vêtements témoignant de pratiques injustes et douloureuses pour les animaux. Le cachemire, le daim, la soie, le velours, toutes ces fibres d’origines animales sont largement utilisées dans l’industrie textile. Il se peut qu’on en dispose plusieurs dans notre garde-robe, mais savez-vous exactement comment ils ont été produits ?

    Alpaga

    Il se peut que vos écharpes ou vos pulls soient faits à partir de poils de Lama.

    Tondre un animal, ça lui fait du bien il n’y a rien de mal”. Détrompez-vous !

    Des vidéos d’infiltration chez des producteurs mondiaux de fibre d’alpaga ont montré que les lamas souffraient réellement de ces pratiques. Ces derniers sont traités comme des objets, attachés, tirés dans tous les sens. Dans ces mêmes vidéos, les animaux crient par peur profonde, et tentent de se libérer. Afin d’éviter tout dérangement, les travailleurs n’hésitent pas à les battre pour les calmer, même si l’animal a une portée de plusieurs petits dans le ventre. En refusant d’acheter des articles avec “APALGA” sur l’étiquette, vous agissez contre toute exploitation du Lama.

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    Angora

    Des conditions d’élevages à la pratique d'épilation, l'animal n’a aucun répit. Des vidéos d’infiltration dans les industries chinoises par l’association PeTA ont montré que ces petits êtres sensibles se voient arracher leurs poils à vif tous les trimestres. Ces séances peuvent durer jusqu’à 45 minutes et bon nombre d’entre eux meurent par la différence de température ou par maladie. Sachant que la majorité de la production provient de Chine, l’Europe ne se rattrape même pas pour leur offrir la vie qu’ils méritent. Ces derniers vivent dans des cages où ils ne peuvent ni s’épanouir, ni bouger correctement. Les mâles sont en général tués dès leur naissance car ils produisent moins de laines que les femelles. Leur mort se résume à un coup violent à la nuque : rapide et efficace, qui reflète bien la considération de leur vie. Acheter des vêtements avec de la laine d’angora c’est tolérer ces pratiques, tolérer la mort d’animaux, tolérer que leurs existences se résument à rester en cage pour se faire épiler plusieurs fois dans l’année comme de vulgaires objets.

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    Cachemire

    Durant l’hiver, quoi de plus plaisant que de sortir son pull fétiche en cachemire ? Mais quoi ? Rien de mal à ça, il n’y pas de mort animale. Attention, c’est un jugement faussé. La mort ne doit pas être le seul argument pour renoncer à acheter et porter un produit. La majorité du cachemire vendu dans le monde provient de Chine et de Mongolie. Les pratiques de tonte de l’animal les font saigner, les stress et les font souffrir. N’est-il pas égoïste d’infliger ces pratiques et d’infliger ce mode de vie à ces espèces pour simplement se vêtir ?

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    Cuir

    Cuir, croûte de cuir, daim-suède (côté intérieur du cuir), nubuck (côté supérieur du cuir de vache) : le cuir peut être issu soit d’animaux d’élevage destinés à la mode, soit d’animaux d'élevage destinés à la viande. En ce qui concerne les élevages à des fins vestimentaires, l’animal est exclusivement maintenu en vie pour l’obtention de sa peau par la suite. Leurs peaux sont souvent prélevées alors que ces derniers sont toujours en vie.
    Pour les animaux destinés à être abattus pour finir dans les assiettes, le cuir est un déchet que les industriels récupèrent. Bon nombre pourrait penser que c’est une méthode anti-gaspillage qui permet d’utiliser la peau de l’animal dans la mesure où les abattoirs ne peuvent rien en faire. Ceci n’est pas tout à fait exact. En consommant du cuir, on participe indirectement mais de façon très importante à l’industrie de la viande. Si les barquettes de steak dans les supermarchés sont abordables, c’est en partie parce que les industries de la viande n’ont pas à payer le traitement des déchets repris par les industries du cuir.


    Le cuir est nécessairement fait dans la souffrance, avec des techniques que nous ne pouvons même pas imaginer : piment dans les yeux des animaux lorsqu’ils se reposent pour les maintenir en marche lorsqu’ils doivent faire de grands trajets (en Inde par exemple, qui est l’un des plus gros importateur de cuir dans le monde), mutilation à vif...

    A cela s'ajoutent les produits chimiques utilisés pour entretenir le cuir dans les usines, qui en plus d’être toxique pour l’Homme, polluent incontestablement les eaux.
    Des alternatives véganes existent avec des objets faits à partir de cuir végétal (fibres d’ananas par exemple).

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    Duvet & plumes

    Qu’est-ce qu’on dort bien dans notre couverture et oreiller en duvet. Et l’hiver, je suis bien au chaud avec ma veste matelassée en duvet. Je suis bien confortable car je profite des plumes qui ont été arrachées à vif chez un oiseau sans défense.

    La violence de la pratique laisse ces petits êtres avec de la peau souvent arrachée. Et bien sûr, ils sont parfaitement conscients et ressentent toute la douleur si la pratique est réalisée lorsqu’ils sont encore en vie. Ils peuvent être déplumés une fois mort également, dans cette mesure la souffrance n’est pas au rendez-vous, mais l’exploitation reste présente.

    Leur vie a été écourtée injustement pour satisfaire nos besoins.

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    Fourrure

    Plus de 140 millions d'animaux, dont 32 millions en Europe, élevés dans des fermes ou piégés dans la nature, sont tués chaque année pour leur fourrure !

    Parmi eux, des visons, des chinchillas, des renards, mais aussi des bébés phoques et même des chiens et des chats.

    En Chine, 125 millions de lapins et 75 millions de visons et de renards sont sacrifiés chaque année pour leur fourrure.

    Les animaux sont élevés pour leur fourrure, c’est-à-dire qu’ils naissent pour se voir enlever leurs pelages, restant à plusieurs dans des petites cages, elles-mêmes empilées les unes sur les autres.

    Rien n’est naturel dans ces pratiques et les animaux ne doivent en aucun cas être victime de la beauté de leur pelage. Pour vous donner une idée de l’ampleur des tueries réalisées, un manteau peut contenir entre 50 et 100 visons.

    Savez-vous comment sont tués ces animaux ? Ils sont gazés alors qu’ils n’ont même pas un an. Ils peuvent également être empoisonnés, électrocutés via un courant directement injecté dans leur anus, ou dans leur bouche. Toujours dans l’optique de ne pas abîmer leur si belle fourrure, le brisage de nuque est couramment pratiqué.

    En vous achetant un article qui comporte de la fourrure, même si ce n’est qu’un détail de fourrure, vous participez à la continuité de ces tueries.

    Pour en savoir plus sur la cruauté de la fourrure

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    Laine

    La laine peut faire souffrir les moutons s’ils ne sont pas tondus : c’est un poids à porter, parfois pouvant aller jusqu’à plus de 40 kilos, et c’est également un nid à bestioles. Le problème n’est pas d’utiliser de la laine d’animal, mais de l’utiliser comme nous le faisons actuellement. Comme pour les tontes du lama expliqué précédemment, l’animal souffre car il faut tondre le plus de moutons possible de façon la plus rapide possible, alors : on le tape pour le calmer, on le blesse car on doit aller vite : on le traite comme un objet. Ces pratiques ont été constatées chez les plus gros importateurs mondiaux. La laine peut également concerner le pelage des lapins. Il faut cesser de penser que cette violence est une minorité chez les industriels. Il a été démontré plusieurs fois que les pratiques de tontes sont sans compassions, et dans la majorité des pays. La France est d’ailleurs loin d’être un exemple de bonne conduite et bonne pratique dans ce domaine.

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    Mohair

    Ici on parle de la laine produite par la chèvre. L’ampleur de la souffrance a fait pression à plusieurs marques connues comme Zara, H&M ou encore GAP qui ont cessé de vendre des produits avec cette composante. Le constat est similaire aux précédentes description : ce n’est pas une simple tonte pour les animaux, mais de la souffrance, de la maltraitance, des blessures, de la mutilation.

    Découvrez la cruauté qui se cache dans l'industrie du mohair.

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    Soie

    Doux, raffiné, élégant… Mais d’où vient la soie ? Il faut remercier nos amies les chenilles pour ce beau cadeau. Avant que celles-ci puissent se transformer en papillon, elles doivent d'abord passer l’étape du cocon. Ces cocons entourés de fils sont pris pour ainsi obtenir de la soie.

    Pour vous donner une idée, il faut 6600 vers tués pour produire 1 kilo de soie.

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    Comment s'habiller sans cruauté animale ?

    Voici les textiles à favoriser : le viscose est issu de matière végétale. Le seul hic c’est qu’en général, en fonction des marques, on ne sait pas d’où proviennent le soja ou le bambou (ainsi que leurs traitements chimiques ou non) dont il est issu.
    Le coton bio, qui a un impact réduit sur l’environnement par rapport au coton classique.
    Le lin, durable et peu demandeur en ressource, il est beaucoup produit en Europe donc en plus de ça c’est un produit local.
    Le chanvre, désigné comme l’une des fibres végétales les plus résistantes.
    Il est préférable d’éviter tout de même les matières provenant du pétrole comme le polyester, l’élasthanne, l’acrylique qui rejettent à chaque lavage des microplastiques dans les océans et qui ont un processus de fabrication peu respectueux de l’environnement.

    Enfin, acheter d’occasion peut également être un choix, permettant d’éviter l’épuisement des ressources naturelles et faire marcher l’économie circulaire.

  • Expérimentation animale

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    Techniquement, il est interdit de tester des produits cosmétiques sur les animaux en Europe. En 2013, le Règlement Européen sur les produits cosmétiques interdit les tests de produits cosmétiques sur les animaux, mais également la vente de ces produits sur le territoire européen. Tout nouveau produit ou ingrédient cosmétique fabriqué après le 11 mars 2013 devait donc respecter ces conditions. La victoire fut de courte durée : en 2014, la Commission Européenne et l’Agence Européenne des Produits Chimiques (ECHA) continuent d’exiger que les substances chimiques utilisées exclusivement dans les produits cosmétiques et auxquelles les employés de chaînes de fabrication sont exposés soient encore testées sur les animaux, et ce sous prétexte de l’application de la réglementation REACH (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals).

    En ce qui concerne les produits hors Europe, il est nécessaire de savoir que la Chine oblige les produits qui sont importés et produits sur son territoire soient testés sur les animaux. Il faut donc faire très attention à la provenance et aux marques que vous achetez.

     

    Des labels garantissent l’absence de tests sur animaux : le label Slow Cosmetics et le label Cruelty-Free, le label One Voice. Vous pouvez par ailleurs trouver une liste réalisée par Peta, des marques qui testent et ne testent pas, ici.


    Les produits de nettoyage sont concernés par la réglementation REACH, et il est également nécessaire de se tourner vers des produits labellisés non-testés sur les animaux pour être certains de ne pas financer le business de l’expérimentation animale.
    Attention cependant !

    Des labels non vérifiés et ressemblant beaucoup aux labels officiels (aller sur le site de la Vegetarien Society pour l’article) font croire aux consommateurs que le produit est vegan et non-testé, ce qui s’avère être faux.

    Attention également aux produits où est écrit “Formule Vegan” : cela signifie seulement que le produit n’a pas été fabriqué avec des matières d’origine animale, mais pas qu’il n’a pas été testé sur des animaux. Il faut donc être très vigilant et s’assurer à l’avance des bons labels à acheter.


    Bien que l’expérimentation animale soit plus réglementée maintenant qu’à d’autres époques, des animaux vivants sont encore utilisés en Europe pour :
    -Les études de biologie fondamentale,
    -La recherche et le développement dans les domaines de la médecine humaine, vétérinaire et de la dentisterie,
    -La production et le contrôle des produits pour la médecine humaine, vétérinaire et de la dentisterie
    Les essai toxicologiques,
    -Les études de sécurité sur des substances chimiques,
    -L’enseignement : du lycée aux études post-bac notamment dans les sciences et la recherche médicale, de nombreux rats, oiseaux, grenouilles, souris sont sacrifiés et parfois même vivant pour réaliser des vivisections (c'est-à-dire que l’animal est sous anesthésie mais que sa peau est ouverte avec ses organes visibles par exemple afin d’étudier la physiologie de l’animal vivant.)
    -D’autres utilisations expérimentales (pharmacie, génétique, traitements pour certaines maladies comme le cancer, virologie, etc.)

     
    En 2016, plus de 1,9 millions d’animaux ont été utilisés en France pour l’expérimentation animale.

    Ce chiffre est en constante augmentation depuis 2014.

    Par ailleurs, toujours la même année, aucun financement n’a été accordé aux projets étiquetés 3R, qui est un programme de lignes directrices dites “humaines” développé par WMS Russel et RL Burch et qui comprennent les points suivants :

    - Réduire le nombre d’animaux en expérimentation.

    - Raffiner la méthodologie utilisée, ce qui implique la notion de points limites.
    - Remplacer les modèles animaux.
    Ce modèle n’est certes pas parfait mais a un minimum d’objectif de remplacer les animaux à termes dans les expérimentations, mais également de réduire, supprimer ou soulager l’inconfort, la douleur, la détresse ou l’angoisse subie par les animaux. Autant dire que si la France ne finance pas de projets 3R, elle est donc très en retard en ce qui concerne les méthodes alternatives.

     
    Outre le caractère révoltant des expériences menées sur les animaux, il faut souligner les limites de ces dernières, voire leur inutilité :
    Le stress de l’animal constitue un biais susceptible de fausser les résultats des expérimentations.
    Les différences physiologiques entre l’animal et l’être humain auquel est destiné le produit testé : les résultats obtenus sur les animaux ne peuvent pas toujours être vérifiés dans la réalité et transposés à l’être humain, du fait que le modèle animal n’est pas strictement identique au modèle humain.
    En termes de coûts : selon l’INERIS, les essais in vivo sont plus longs et peuvent représenter jusqu’à 75% du coût d’évaluation d’une substance chimique.
    Il est donc nécessaire de se tourner vers le remplacement total des animaux dans les expérimentations.

    Cependant, concernant les médicaments, les alternatives sont encore très rares voire inexistantes, et nous vous conseillons de prendre les médicaments qui vous sont conseillés par votre médecin. Cependant, pour les secteurs où les alternatives existent (cosmétiques, nettoyage, etc.), nous vous recommandons donc de choisir les marques qui ne pratiquent pas ces expérimentations.

  • L’impact en chiffres

    Le véganisme apporte une solution à beaucoup d’injustices de ce monde !

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